La réussite en tennis la préparation mentale et le coaching

Pour développer la confiance en soi et favoriser la réussite dans le tennis, la préparation et le coaching mental (e) sont incontournables.

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Pourquoi le tennis français ne réussit-il pas à accéder à la plus haute marche ?

Malgré de bons et réguliers classements dans le top 10 ATP simple messieur avec Tsonga, Gasquet, Monfils, Simon... Malgré de très bons classements dans le top 5 ATP double messieurs avec Mahut, Herbert ainsi que dans le top 5 WTA simple dame avec Garcia et en double lorsqu'elle était associée avec Mladenovic... Malgré des victoires en tournois Masters 1000 (Tsonga, Bercy 2008, Toronto 2014), Masters et WTA 1000 féminin (Garcia, Fort Worth 2023, Wuhan, Pékin 2017, Cincinnati 2022), aucun (e) compétiteurs (trices) français (es) ne semblent développer les qualités mentales et émotionnelles pour:

- Remporter régulièrement  un grand titre comme le Masters Cup, un Grand Chelem, les JO
- S'installer durablement sur le podium des classements ATP et WTA

Il est indéniable que des progrès ont été réalisés dans cette gestion mentale et émotionnelle mais il n'en demeure pas moins que l'on ne change pas en un coup de baguette magique, des attitudes limitantes mises en place constamment depuis le plus jeune âge...

"Dans tous les matchs, on (les français) a des possibilités lors des moments cruciaux mais on ne sait pas en profiter, on ne sait pas gérer les moments de pression (émotionnelle) intense." Arnaud Clément

La réputation des joueurs tricolores sur le circuit est une fois de plus confirmée : fragile, friable, inconstant. Les joueurs étrangers, en général, aiment jouer les français. Ils savent deux choses que le grand public à tendance à ignorer:

1. Deux fois sur dix le joueur français « peut faire le buzz », l’exploit sans lendemain…

Tournoi de Madrid 2015

L’équipe le lundi 4 mai 2015: « Ca a marché parce que j’étais dans la bonne dynamique, calme et hyper concentrée. » Alizée Cornet, 27ème mondiale suite à sa victoire sur Simona Halep, 2ème mondiale

L’équipe le mardi 5 mai 2015: « Ca fait trop mal de créer l’exploit pour rien contre Halep. » Alizée Cornet, suite à sa défaite contre Roberta Vinci, 43ème mondiale

2. Huit fois sur dix le joueur français « craque mentalement », offrant le match…

Tournoi de Madrid 2015

« Le gars en face joue bien et prend une ligne, tu fais une faute bête et ça suffit pour se tendre et déjouer. Ce qui me manque, c’est la gestion de ces moments importants. Je joue plutôt pas mal mais il faut que je sois meilleur pour être au niveau de ces gars dans les moments importants. » Jo.W.Tsonga après avoir gâché trois balles de break à 4/4 lors de sa défaite face à Thomas Berdych à Madrid, lequipe.fr, mai 2015

En 1/2 finale de Roland Garros 2015, malgré 17 balles de break en sa faveur durant la partie, Jo.W.Tsonga ne convertit qu'un seul de ces points importants. A l'inverse Stan Wawrinka en sauve 16 sur 17 et valide les siennes quand il le faut...

Ce type de résultat courant alimente un sentiment général comme quoi les compétiteurs hexagonaux sont dans l’incapacité de pouvoir remporter régulièrement ce qui se fait de mieux tel le Masters Cup, un Grand Chelem, les JO et encore moins capables de s’installer durablement sur le podium des classements mondiaux.

Un article de lequipe.fr d’avril 2015 titré, « le grand malentendu », alimente ces deux points: « Promus au rang de nouveaux Mousquetaires à l’automne 2008, Tsonga, Monfils, Gasquet et Simon s’annonçaient comme des vainqueurs de Grand Chelem en puissance. Une décennie plus tard, leur image est associée à l’échec plus qu’à la réussite. A qui la faute ? ».

Pourquoi Stan Wawrinka est-il capable de remporter les points décisifs pour battre le n°1 mondial en finale de Roland Garros 2015 et de l'US Open 2016 et pourquoi les français ne sont-ils pas aussi efficaces ?

De mon point de vue voici comment on en arrive à ce constat d’échec:

Le premier élément de réponse avec cette phrase: "Le tennis français s'est beaucoup axé sur la technique, peut-être au détriment de l'efficacité." Makis Chamalidis, psychologue du sport et ancien directeur du pôle de la performance mentale à la FFT, Libération, juin 2016

Tout d’abord je tiens à préciser que pour moi, Tsonga, Monfils, Gasquet et Simon ne sont pas moins doués techniquement que les joueurs qui les précèdent au classement. Gasquet est le plus complet techniquement, Monfils est le plus « hors norme » physiquement, Simon est le plus fin tacticien et Tsonga est un dosage des trois qui devient le plus puissant lorsqu’il est « bien dans sa tête ».

Ensuite je pense que lors des points importants, ceux qui décident du gagnant ou du perdant, savoir gérer ses émotions grâce à un dialogue interne positif, savoir se concentrer sur la routine la plus adaptée, est la clé pour « faire le bon choix au bon moment ». En un millième de seconde, le cerveau émotionnel, décide sans vous demander votre avis, si votre course (aspect physique) et si votre frappe (aspect technique) vont êtres agressives et fluides, précipités ou en-retards… La précipitation ou le retard engendre la faute et la perte du point, qui est la conséquence d’une intensité de stress mal géré et non maitrisé, déclenché par une émotion telle la peur d’échouer, de rater ce point important.

D’où vient cette profonde limite ?

Le second élément de réponse avec cette autre phrase: "J'ai assisté à un entrainement Murray-Nadal et on aurait dit qu'ils jouaient une finale." Makis Chamalidis, psychologue du sport et ancien directeur du pôle de la performance mentale à la FFT, Libération, juin 2016 

En France on vante souvent l’esprit critique…

Celui-ci est nécessaire et utile lorsqu’il est manié avec un milieu juste, lorsqu’on l’utilise pour définir ses axes de progrès et développer son potentiel. Malheureusement dans notre pays ce mode de fonctionnement critique dont les médias abusent, est aussi la base de tout le système sociétal, éducatif et pédagogique. Cela se traduit par une façon de communiquer, l’utilisation d’un vocabulaire qui provoque un déséquilibre responsable du manque de confiance, du déficit de prise de risques et d’une carence de la saine agressivité, trois capacités mentales et émotionnelles incontournables pour réussir. Que ce soit la presse écrite ou télévisuelle, les trois quart de leurs contenus s’attachent à nous montrer les disfonctionnements de la société avec ce qui ne va pas. A l’école, dès le plus jeune âge, les enseignants, formés de cette manière, notent et jugent le travail, sur le mode, bien (un seul mot) mais peu mieux faire suivi d’une argumentation qui emploie des mots qui vont se transformer en maux… En club, il en va de même, le formateur abusant d’un mot, la technique, qui en arrive à faire croire que c’est grâce à elle qu’un match se gagne… Que dire de la cellule familiale qui la plupart du temps, a, elle-même été formée, éduquée de la même manière… L'être-humain et joueur de tennis français à du mal à sortir de sa "zone de confort" car on ne lui apprend pas dès son plus jeune âge à devenir responsable et autonome... 

Tous ces jugements sous l’angle du verre à moitié vide, s’attachent à analyser puis à conclure en soulignant ce qui manque, ce qui n’est pas là. Cela contribue inconsciemment à créer un dialogue interne négatif qui génère une émotion inadaptée comme la peur de mal faire, la peur d’échouer, la peur de perdre. Fondée sur l’évitement des problèmes plutôt que sur la recherche des solutions, ces émotions vont freiner la confiance, la prise de risque et l’agressivité indispensable à vouloir imposer son jeu. Lorsque vous consacrez la majeure partie de votre temps à côtoyer des gens qui possèdent ce fonctionnement psychologique (et ce n’est pas forcément leur faute) et lorsque vous vous entrainez uniquement pour améliorer vos points faibles (la plupart du temps techniques), votre cerveau apprend à échouer en ratant les points décisifs en matchs car au fil du temps vous avez ancré en vous (mémorisé à votre insu) que vous n’êtes pas assez bon pour…les réussir ! Pour remédier à ce processus, réservez un stage, une préparation et un coaching mental en tennis.

Vous ne gâchez pas ces coups parce que votre technique gestuelle est mauvaise, vous les loupez parce que vous n’êtes pas dans les dispositions mentales (dialogue interne négatif) et émotionnelles (évitement du risque et manque d’agressivité) optimales pour les réussir, dues à un manque de confiance en vous qui ne date pas d’hier… Préparateur/coach mental en tennis